La situation est paradoxalle.
La comparaison avec la bataille de Stalingrad repose sur l’aide américaine :
en 42, les Américains ravitaillaient par Mourmansk les Soviétiques
en ce moment, les Américains ravitaillent les Ukrainiens par l’Europe.
C’est un fait, mais les Russes prennent leur temps quand les Allemands préconisaient la guerre éclair. Ils ont d’autres alliances (la Chine en particulier), des effectifs que n’ont pas à terme les Ukrainiens et jouent si on peut dire à domicile comme en 42 alors que Hitler à Stalingrad imposait à son armée des élongations logistiques considérables.
Comparaison n’est pas raison.
L’Ukraine est obligée de passer à l’offensive, soit ; mais les Russes n’attendent que cela. Poutine n’a pas les buts de guerre d’Hitler : il veut détruire l’Occident en Ukraine, récupérer la partie russophone du Dombass et "neutraliser" le régime de Kiev en terme de sécurité nucléaire et d’alliances occidentales. Cela passera dailleurs par le départ de Zelinski. Hitler voulait la destruction politique de Staline et la conquète des terres russes pour accroitre son espace vital nazi à l’Est.