Damien Viguier et Bruno Gollnisch – Le devenir de l’enseignement en France
20 mai 2023 20:06, par claude panossianà contrario de Gollnish, je dirai que le "réactionnaire" c’est plutôt Viguier. Je m’explique, mais brièvement. Viguier "penche" pour la pédagogie mais avec une pointe de sel anarchiste (sel parfois nécessaire), Gollnish est plus près des réalités "réelles" car il est + âgé, donc moins enthousiaste devant le nouveau ou le pseudo-nouveau. Certes le bon médecin c’est plutôt celui qui a l’intuition juste et pas son manuel de pathologie dans la tête, mais s’il n’a pas parcouru de bout en bout la pathologie son intuition ne lui tombera pas du ciel. Gollnish parle du pilote d’avion, c’est pareil. Il faut un savoir magistral mais venant d’un maitre qui sait provoquer le débat et pas le stériliser. Alors bien sur, se pose le problème de la masse. Il y a trop d’étudiants... de bas niveau ! Chevènement et ses 80% d’une classe d’âge au bac ça ne veut rien dire. C’est pas 80% qui compte c’est le niveau des 80%. Pour conclure : le débat est trop superficiel et les protagonistes trop différents. C’était d’ailleurs inévitable. Peut être que ça contente la direction de ER mais ça n’apporte rien à la problématique de l’enseignement. Il faudrait hélas tout foutre en l’air car le système est moisi jusqu’à l’os. Une "grande école" ne se fonde pas sur la décision d’un état (comme sous Napoléon) mais sur l’excellence des participants qui s’établissent eux mêmes en "grande école" dans... l’école ! Je suis très grec je l’avoue. Allumer un feu c’est pas remplir un seau. L’excellence se suscite et se justifie de ses propres succès.