Analyses subversives de l’actualité – Conférence de Pierre de Brague à Lyon
30 avril 2023 21:26, par Vive la FranceMacron est complètement déconsidéré ! Il l’était déjà avant l’élection présidentielle d’avril 2022. Il doit accélérer la réinitialisation qui suppose l’instauration d’un gouvernement européen supranational. Le Davos mise sur la banque centrale de la monnaie digitale pour contrôler les flux monétaires grâce à une monnaie numérique qui aura cours légal . La monnaie digitale est le moyen par lequel les dettes des états vont être progressivement diluées à travers des manipulations algorithmiques du cours des matières premières et agricoles ou via l’affectation de masses monétaires à des trafics illicites générant du profit , ou au financement d’opérations militaires fomentées de toutes pièces pour créer de la richesse via la reconstruction des infrastructures détruites. L’inflation qui est le résultat de la création monétaire depuis au moins la crise de 2008 , accentuée par l’hélicoptère monnaie pour éviter les faillites et financer des plans de relance pendant le Covid dont les analystes financiers se réjouissaient , rend prégnante la nécessité de refonder le système monétaire international. Certaines banques, loin de profiter du relèvement des taux, perdent des sommes colossales sur la valeur des obligations et doivent leur survie à des prêts des états ou des banques centrales. Tout cet argent est créé à partir de rien. Les 50 milliards que coûte le bouclier fiscal en France est financé par de l’argent magique. Les ingénieries sociales ou celles tirant prétexte d’une guerre qui contribue à justifier des pénuries, coûtent un fric fou en termes de dette. La dédollarisation va rendre insoutenable le rythme de la création monétaire indispensable aux transitions sanitaires, écologiques et sociétales du grand reset. L’inflation est le ver dans le fruit du mondialisme qui menace d’effondrement le système monétaire de l’occident, sans parler des 42 000 milliards de produits dérivés illiquides et toxiques,ou CDS (garantie contre le risque de défaut) qui sont gelés au passif du bilan de la Deutsche Bank depuis 7 ans et auquels on ne touche pas sous peine de déclencher sa faillite. L’impératif est d’instaurer une monnaie numérique qui permettra un contrôle accru,et sous conditions, des transactions internationales. La meilleure façon de réduire les dettes au bilan des banques centrales, ce serait une guerre à grande échelle. Face aux épreuves qui nous attendent, et pour paraphraser Attali, autant que nous soyons tous à poils dans 10 ans.