C’est parti mon qui-QUI ?! #13 – 49.3, et après ?
31 mars 2023 22:02, par J.G.La question du chômage n’a pas été abordée, or cette question est directement à relier à celle du financement des retraites, et partant de l’équilibre de tous les comptes publics : avec le plein emploi, et précisons un vrai plein emploi (4% réel de taux de chômage, plancher résiduel incompressible), donc pas avec les bidouillages gouvernementaux actuels des indicateurs, il n’y aurait pas de problème de financement de notre système par répartition, et ce même si on admettait vrai le postulat libéral dominant sur l’inversion de la pyramide des âges (ce que AS a démontré comme une supercherie pour la raison des gains de productivité). En effet plusieurs millions de travailleurs sortis du chômage deviendraient des salariés cotisants, ce qui produirait un effet doublement vertueux : supprimer le déficit de l’assurance-chômage, et rendre excédentaire les fonds de retraite. Or un chômage endémique (armée de réserve dans une perspective marxiste) sert d’évidence les interêts bien compris du grand capital, par le jeu de l’offre et de la demande : il entraine une pression à la baisse sur les salaires (et les revendications sociales), mais comme les gains de productivité continuent d’augmenter par ailleurs, le rendement du capital (l’extorsion de la plus-value) explose pour aboutir dans les poches de la puissance actionnariale. Ils se trouvent que ces mêmes possédants, qui détiennent tous les leviers de la domination - dont les mass-merdias - n’ont eu de cesse depuis quarante ans de promouvoir politico-médiatiquement deux axes majeurs que sont le libre-échange d’une part, à la racine des délocalisations ; et l’immigrationnisme de l’autre, qui n’est qu’une forme de délocalisation importée, pour justement créer les conditions dudit chômage de masse, et donc celles de l’augmentation sensible et exclusive, empiriquement constatée sur la période, de leurs revenus et patrimoine. Le crime est presque parfait, et ne tient que part la sidérante crédulité des foules.