Kissinger/Soros : divorce dans le mondialisme
10 février 2023 23:29, par aquoibonLe 29 janvier à 23:04 par Druide
Kissinger/Soros : divorce dans le mondialisme
Je dis souvent que, pour certains, apparemment, l’oligarchie supranationale, l’État profond, Big Tech, Big Pharma, les nouvelles sociétés secrètes que sont les think tanks - en un mot "Le Système" - ne pose problème que s’il est "woke".
Selon un résumé de la nouvelle définition du terme ’’woke’’ en 2023, il s’agirait d’une idéologie fondée sur une « pureté morale » intransigeante centrée sur les questions d’égalité, de justice et de défense des minorités, dont la sensibilité exacerbée sous l’effet de la propagande médiatique prégnante et culpabilisante dudit ’’Système’’, se trouve détachée de toute conscience critique réfléchie de son pouvoir et va directement des émotions à la pensée.
Or, ce qui pose problème réellement ce n’est pas cette prétendue caractéristique ’’woke’’, mais la dévaluation culturelle par ’’Le Système’’ lui-même autant de la parole que de l’écrit réfléchis, et cela depuis au moins les années ’80 Reagan/Thatcher avec l’imposition politique de l’idéologie néolibérale par l’oligarchie supranationale du mondialisme. En revanche, le sens péjoratif du mot ’’woke’’ qui vise à dénoncer cette même Caste du pouvoir mondialiste soi-disant progressiste, est tout récent. Cependant, l’aspect dépréciateur de cette dénonciation, parce qu’il rejoint finalement celui de l’anathème en ce qu’il est socialement improductif et diviseur, ne sert concrètement que les fantasmes des activistes gauchistes de la ’’Société ouverte’’ éthérée de Soros. Ce qui, à l’évidence, fait d’eux les ’’idiots utiles’’ inconscients du chaos pourtant bien réel organisé par ’’Le Système’’ néolibéral toujours effectif depuis près d’un demi-siècle.
Au demeurant, c’est ce rejet réactionnaire de la culture humaniste dans sa dimension critique au service de l’intérêt collectif national que cherche à induire dans l’opinion publique, par exemple, le slogan répétitif « du cœur aux idées » issu de la politique culturelle de la Société Radio-Canada. Les seules ’’œuvres’’ de la culture de masse qui sont valorisées par cette radio d’État canadienne n’ont de sens décisif qu’économique, comme produits de l’industrie culturelle qui règne à l’échelle occidentale et que reflètent tous les médias officiels.