C’est parti mon qui-QUI ?! #12 – Techouva
7 février 2023 03:38, par MivillePour moi les doutes très sérieux que j’ai toujours entretenu envers Dieudonné sont devenus certitudes rédhibitoires désormais. On tourne la page. Au suivant.
Ce que je trouve insupportable dans la discussion en cours sur DD c’est de parler de pardon chrétien et de t’chouva juive à une telle dose qui ne peut être que blasphématoire. Dans mon envie de vomir je casse la gueule à tout prêtre chrétien qui vient de me parler de pardon chrétien en cette affaire, comme à tout juif qui me parle de t’chouvah : j’ai l’impression de subir un viol idéologique pédophile très profond par un parti de pervers mi-vaticards mi-juifs réconciliés depuis 1960.
La question non seulement du pardon chrétien mais du pardon tout court n’a rien à voir en cette affaire : on ne met pas son groin de pourceau dans les choses saintes. Premièrement le pardon est quelque chose que l’offenseur demande et que l’offensé est prêt à accorder si par miracle de l’action de la Grâce, l’offenseur la demande à chaude larmes. C’est quelque chose qui ne s’accorde jamais sans blasphème très grave à quiconque REFUSE catégoriquement le pardon. D’une certaine manière les juifs qui ont (pas la majorité des 6 millions magiques) effectivement perdu des êtres chers innocents (la plupart sans toutefois mériter la mort n’étaient pas innocents et méritaient une certaine peine) dans les camps n’ont pas à pardonner à des adversaires qui ne voudraient en aucun cas de leur pardon.
Mais surtout ce n’est pas à l’offensé de demander pardon à l’offenseur manifeste, sinon il y a INVERSION SATANIQUE ABSOLUE du sacrement de pénitence quelle que soit la religion ou le dieu, parce que ce faisant il entérine l’idée que c’est lui, avec tout son auditoire qui le suit et qui a fait confiance en sa parole d’avocat, le coupable de l’offense, alors que l’avocat s’était fait rétribuer grassement par son public pour avoir gain de cause sur scène quand à sa non-culpabilité manifeste.
Jésus pour votre information demanda à Dieu de pardonner à ses bourreaux qui ne savaient pas ce qu’ils faisaient, à savoir le légionnaires romains qui croyaient régler son compte bien mérité à un sicaire juif comme tant d’autres qui préfiguraient les jihadistes de l’ISIS, mais ne demanda aucun pardon pour les pharisiens non plus que pour les marchands du temple qui complotaient sa mise à mort, et il ne demanda à ses disciples de ne leur tendre aucune joue gauche mais de vendre leurs belles robes trop sensuelles pour s’acheter des épées.