Blitzstream futuriste : Kevin Bordi analyse une partie ordi contre ordi
6 décembre 2022 00:22, par L’abbesse du Thaud de ProfyTout programme de jeu d’échecs est conçu autour de 2 principes ; l’algorithme du Min/Max et le principe de l’élagage (« pruning ») de l’arbre des possibilités. C’est l’application de ces 2 principes qui produit du beau.
Le Min/max consiste en ce que l’ordinateur, cherche à minimiser ses pertes en considérant que l’adversaire veut, lui, les maximiser. Si le coup X permet de gagner (si l’adversaire joue mal) mais aussi de perdre (s’il l’autre joue bien) alors il convient plutôt de jouer le coup Y qui va faire perdre un léger avantage dans tous les cas de figure.
Autrement dit, l’ordinateur ne va pas spéculer sur la connerie d’autrui et c’est manifestement cette « géométrie » qui produit du beau.
A contrario la laideur du monde actuel tient en ce que les maitres du jeu (politique, artistique, …) font exactement le contraire. A longueur de journée ils spéculent sur la bêtise d’autrui. Cela va depuis Véran disant que les masques sont obligatoires alors que deux mois avant ils étaient facultatifs en passant par Yseult qui demande à ce que j’applaudisse en spéculant sur le fait que je n’aurais jamais entendu un solo de Miles Davis, un requiem de Bach ou une chanson de J.Brel .
Le second principe, celui de l’élagage consiste à éliminer d’emblée les branches mortes, les voies sans issues, et les coups foireux pour se concentrer sur les coups prometteurs compte tenu du temps imparti et du milliard de combinaisons restant à évaluer. Un coup est foireux lorsqu’en dépit de toutes les tentatives faites ensuite pour le rattraper ; la perte finale est maximale. Et évidemment l’ordinateur ne rentre pas dans cette ligne de jeu.
Mais, que font nos gouvernants ? Exactement le contraire ! par exemple en imprimant des billets qui vont servir à acheter des machines pour imprimer des billets qui vont inflation oblige renchérir le cout de l’encre pour imprimer les billets..etc..
On pourrait aussi évoquer le coup foireux des voitures électriques, qui malgré toutes les tentatives pour le rattraper (en empêchant, par exemple, de s’approvisionner en essence russe) va renchérir le coût de l’électricité et donc le prix de revient de ces voitures à piles puisqu’il n’y aura plus d’essence ni même de pneus fabriqués avec des dérivés du pétrole. Moralité : on cherche encore un ELU doté d’un ELO de 5000….