1968 : que lisent les ouvriers français ?
30 août 2022 16:49, par Roland de Roncevauxles temps changent... à l’époque, il fallait des ingénieurs et des ouvriers qualifiés... l’instruction et la culture des masses étaient utiles au capitalisme montant... aujourd’hui, les usines sont délocalisées, et le progrès technique ralentit et se concentre dans des niches résiduelles (applications électroniques essentiellement). Du coup, le capitalisme a plutôt besoin de masses semi-hagardes, "pilotées" au plus juste pour optimiser la cybernétique de la marchandise...
En outre, le prolétaire communard et le petit-bourgeois catholique ont été "grand-remplacés" par des populations venues de temporalités archaïques et réactionnaires (arabo-islamique et afro-animistes). Quand Bonaparte ou Bugeaud débarquent en Afrique du Nord, ces contrées sont restées ancrées dans les marchés aux esclaves, sont incapables d’appliquer les normes de quarantaine dans les ports (peste, maladies, etc.), et accusent déjà un retard et un immobilisme impressionnant par rapport à l’Europe qui pourtant ne débute qu’à peine sa révolution industrielle. Quant à l’Afrique sud-saharienne, elle est encore dirigé par des rois esclavagistes pratiquant une agriculture archaïque.
Tout cela n’a rien de génétique. C’est lié à l’Histoire. Les êtres humains ne sont pas des objets interchangeables. Ils sont porteurs d’une histoire, d’une culture longue. En faisant venir des masses étrangères à la culture française, et au concept même de l’Incarnation, nos élites financières néo-esclavagistes* s’assurent des perspectives tranquilles.
* on se souvient de la réaction de Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires Etrangères et de la Défense du Sénat, à propos des réfugiés ukrainiens : "ce sont des immigrés de bonne qualité dont on pourra tirer profit".