La Marche du monde #8 – Féminisme et transsexualisme : origines religieuses et mystiques
23 juillet 2022 23:42, par ProtégeonslaPalestine
Le monarque qui assit la pérennité de la protestation anglicane fut une reine, d’Élisabeth I, fille d’Henry VIII. Un fils aurait pu être tenté par le rétablissement de la Loi du Père (le catholicisme), tandis que la fille prolongea la gueulante de la mère. Le roi et la Loi sont consubstantiels puisque le premier tire son pouvoir de cette dernière. La protestation contre la Loi ne profitant qu’au tiers exclu du pouvoir, un ferment féministe préexistant comme une déviance (à savoir le refus de F de faire allégeance à H, tout comme satan avait refusé de s’incliner devant Adam) peut suffire à justifier l’émergence du protestantisme comme velléité de disruption gynécocratique, comme putsch contre le masculin. Au commencement, il y eut l’homme, puis la femme, puis le féminisme, accouplement monstrueux de la femme avec l’orgueil satanique, qui engendra le protestantisme. La genèse du féminisme ne serait dès lors plus à chercher dans la Bible hébraïque, travestissement apocryphe de la Révélation mosaïque, mais dans l’insoumission anthropologique du féminin, que cette Bible hébraïque relate a posteriori en prétendant l’avoir instiguée.