L’avortement est-il un droit de l’homme ?
18 juillet 2022 14:41, par ProtégeonslaPalestineDéfinition raisonnée et idéologiquement neutre du DROIT FONDAMENTAL :
1- Est fondamental ce qui entre dans la constitution nécessaire des possessions, de la capacité, des opportunités de créer, maintenir, entretenir, enrichir la matérialité objective de toute forme de vie, son épanouissement individuel et en contexte social, sa dignité d’être et de paraître.
2- Nul individu, communauté, collectivité, gouvernement élu ou occulte, national ou mondial, n’est rationnellement fondé en droit, en loi, ni en force, pour entraver la réalisation des intérêts sus-cités, attendu que ces derniers ne sont pas des conquêtes extérieures à l’être vivant, mais un acquis indissociable et irréfragablement lié aux conditions premières de son existence. En d’autres termes, nul ne vous octroie les droits de respirer, boire et manger, penser et former une opinion, vous déplacer, choisir votre corps de métier et votre partenaire de vie ; vous êtes né avec ces options constitutives de votre être au monde visible ou amniotique : ce sont des droits dits fondamentaux, car inaliénables.
3- L’avortement n’étant ni une nécessité vitale incompressible, ni un acte humainement définitoire de la valeur ou la qualité intrinsèque de la femme, il relève du choix de civilisation, du confort de vie, de la quête du bien-être. Il en découle qu’une société donnée peut, en accord avec son histoire, sa culture et sa conscience, ériger l’avortement en loi et en faire supporter le coût par l’ensemble du corps social, tandis qu’une autre société choisira d’accompagner, aux plans pécuniaire et psychologique, la mère jusqu’à la naissance et au placement de l’être non désiré (et oui, mes salauds, pourquoi faudrait-il que des gens aillent adopter à Madagascar ou au Congo ?), cependant qu’une autre société fera supporter le coût de cette barbarie à l’inconsciente majeure, aux parents inconscients de la mineure, au violeur majeur, à ses parents s’il est mineur. En d’autres termes, l’aspiration de vie par la vulve ou sa dislocation par cachets peuvent avoir force de loi, géographiquement et culturellement circonscrite, mais ne sauraient en aucune manière entrer dans la définition du droit fondamental.
3- De ce fait, refuser un avortement à une femme est attentatoire à son confort personnel mais pas à l’intégrité de sa dignité humaine : tuer un fœtus n’a rien de fondamental ; c’est l’une des réponses que l’Occident offre à l’incarnation non assumée du désir ou à l’extension vitale du crime.