Qu’est-ce que le judéo-nazisme ?
17 mai 2022 15:00, par PLEn 1933, il y avait deux positions juives, les Juifs internationaux qui lançaient un boycott total contre l’Allemagne, et les Juifs sionnistes qui obtenaient d’Hitler l’accord de transfert volontaire des Allemands juifs vers la Palestine.
Je pense qu’il y avait une réelle affinité entre ce qu’était vraiment la doctrine politique du nazisme (qui devrait ^tre traduit par " Socialisme national allemand") et le sionnisme qui était aussi un mouvement national et social, avec aussi une fraternité ethnique, un kulturkampf c’est-à-dire une volonté de restauration de traditions folkloriques, linguistiques, culturelle. Les mouvements de jeunesse sionnistes et les kibboutzim ressemblent à ce qui se faisait en Allemagne à partir de 1933.
Il ne faut pas prendre le nazisme au sens complètement péjoratif qui lui a été donné par la propagande des ennemis de l’Allemagne, en outrant tout ce qui était dit, et lui donner le sens de brutes qui torturent et qui sont sans foi ni lois, notamment qui violent les lois de la guerre. Les Allemands laissent la Croix Rouge Internationale faire ses inspections dans les camps de concentration (contrairement aux Soviétiques), et ils respectaient le statut de prisonniers de guerre (contrairement aux Américains qui le refusaient aux soldats allemands).
Par exemple dans Mein Kampf, " Deutsh Volk " est systématiquement traduit par "race allemande" ce qui a permis de dire qu’il s’agit d’un manifeste suprémacistee raciste, alors que le sens en français est "peuple allemand".
Sur la participation de l’UGIF (des Français juifs) au transfers des Juifs déclarés apatrides, c’est-à-dire ressortissants des pays allemands, vers des camps de travail our participer à l’effort de guerre, pendant que tous les autres allemands étaient mobilisés sur le front de l’Est, elle se comprend. La distinction entre les Iraëlites et les Juifs apatrides était une question de nationalité, et pendant une guerre il est considéré comme normal qu’un nation mobilise ses resortissants, et pour ceux-ci d’être mobilisés. La condition d’un Allemand dans un camp de travail n’étant a priori par pire que comme soldat sur le front.