2013 : quand Poutine évoque la pédophilie en France et en Occident
18 avril 2022 12:36, par ProtégeonslaPalestineNous devons dès à présent cesser de désigner Vladimir Poutine par le truchement d’une terminologie qui ne dit rien de son être politique mais en révèle long sur le prisme de nos préjugés : tyran, dictacteur, chef autoritaire, n’ont de sens qu’à l’aune de la mascarade démocratique, qui prétend s’exporter comme modèle idéal, parangon de vertus, et paradigme de fonctionnement de l’État moderne. Nous avons anéanti des millions de vies au Moyen-Orient, pour partager notre trompe-l’oeil démocratique.
Notre arrogance de caste des seigneurs, nos présomptions messianiques, et notre volonté de puissance, nous font occulter une réalité toute simple : notre modèle démocratique est en faillite permanente, et les mutilations à l’arme de guerre de nos Gilets Jaunes par Christophe Castaner, attestent du mépris du sommet pour les vivants piliers de la démocratie. Les auteurs de cette banqueroute démocratique invalident et nullifient, chaque jour que Dieu fait, tout argument commercial en faveur de la démocratie : notre camelote est invendable.
La Russie n’ayant été que brièvement candidate à l’imposture démocratique sous Gorbachev, il convient d’appeler cette nation prospère pour ce qu’elle est : Poutine est un monarque absolu dont les intérêts financiers et spirituels font corps avec ceux de son peuple, ni plus ni moins que Louis XIV en son temps, si bien que la Russie est une monarchie éclairée de droit parlementaire qui se gausse et se contrefout du lobbying des transexuels à usurper les attributs féminins et les victoires sportives des femmes.
En Russie, le temps des valeurs reste immobile, la loi d’En-Haut immuable : cette pérennité axiologique est garantie par la personne même du roi absolu Vladimir Poutine, consubstantielle à sa terre, donc conservatrice de la Tradition. La Russie n’a aucune leçon à recevoir de notre petit pays surendetté et dénaturé, qui chiale sur le sort d’un Navalny tout en condamnant Soral à l’exil. Nous sommes donc respectueusement priés d’aller pontifier ailleurs... Et l’hégémonie militaire russe saura nous le rappeler, si nous allons trop loin. Poutine est totalement souverain ; il est le dernier roi d’Occident : la démocratie, c’est ça !