"Il y a encore des gens qui portent leurs couilles dans ce pays"
21 novembre 2021 11:12, par EtienneBeaucoup font le parallèle entre des Antillais courageux, « portant leurs couilles », et des métropolitains soumis et anesthésiés.
Rien n’est plus juste que ce constat, bien qu’il soit hors de propos d’y adjoindre des considérations raciales : il y a 200 ans,c’etait les mêmes Antillais qui étaient esclaves, et les mêmes « babtous fragiles » qui en remontraient à l’Europe et au monde. Cela montre bien que les peuples sont ce que l’Histoire fait d’eux (Histoire qui peut être un nom et un prénom ou groupe de noms et prénoms).
L’emasculation globale des Français d’aujourd’hui, résulte d’un long et méthodique processus de domestication, de déracinement, d’une profanation sadique et satanique de l’âme collective d’un peuple, qui sans faire directement de victimes physiques, peut cependant recevoir légitimement la qualification de « crime contre l’humanité », il y a des crimes contre les âmes comme il y en a contre les corps.
L’aboutissement de cela c’est effectivement les larves, les veaux, les soumis etc qu’evoquent certains, en effet des êtres mortifiés qui ne sont pas agréables à voir, dont l’esprit baigne dans un mélange nauséabond de culpabilité, de dégoût de soi, de désir d’auto-profanation. Et qui ont historiquement été conduits à ce degré d’avilissement à partir de leurs propres valeurs, d’humanisme, de compassion, de repentance pour les fautes commises.
Lorsque l’on souligne le contraste Antilles/métropole, qu’on ne fasse pas d’essentialisme et qu’on mesure le poids de forces historiques qui ont jusqu’ici épargné les Antillais, j’en suis très heureux pour eux d’ailleurs. Qu’on fasse la part de l’écrasant conditionnement subi par le peuple de France, de la mystique toxique et destructrice dont a été pétrie son âme collective, qui fait que notre premier ennemi est celui que nous avons dans le miroir.