Le procès du 13 Novembre ou la victoire du poignantisme
15 octobre 2021 11:01, par Roland de RoncevauxMerci à E&R de diffuser les témoignages des victimes, tout en argumentant une analyse politique. Vous montrez qu’on peut avoir "le cœur chaud et la tête froide". C’est une lutte politique, car les médias du système font exprès d’opposer les deux (compassion et analyse), afin d’interdire aux citoyens de réfléchir vraiment sur la situation. Votre démarche me semble super importante.
Et n’oublions pas que les victimes, même si elles peuvent paraître un peu des "bobos fêtards" pour des gens comme moi, n’en sont pas moins des nôtres. Au sens profond du terme. Les victimes sont des nôtres, du Peuple. C’est le Peuple qui a été assassiné. Même si on avait certainement des divergences idéologiques ou culturelles avec ces jeunes gens.
Je partage votre analyse. C’est très certainement un "incendie du Reichtag" ou un "onze septembre" à la française... Hélas, on s’en doute un peu depuis le début. Ce qui n’est même pas forcément contradictoire avec l’autonomie des terroristes, dans la mesure où il est aisé de "laisser faire" des gens malintentionnés, afin d’obtenir un résultat politique.
Et d’ailleurs, même le reportage "complotiste" d’Arte me semble une diversion et un enfumage (Arte est un média féroce du pouvoir profond). En accusant Valls d’agir pour se faire élire en favorisant la police, on embarque "les ombres du bataclan" dans une voie de garage bien confortable pour le système. C’est un complotisme restreint, un complotisme de confort, émis par le système lui-même, pour leurrer le soupçon (bien légitime !) du public.