Recherche : souffrance animale et déboires prud’hommaux
10 octobre 2021 22:20, par BonjourSalutations,
J’ai eu l’occasion de travailler dans ces milieux. J’ai l’attestation de formation universitaire à l’expérimentation animale (niveau 1) à titre indicatif.
Je confirme avec ma petite expérience les problèmes rencontrés dans la recherche biomédicale. Mes collègues maîtrisaient très bien techniquement leur sujet de recherche. En revanche, ils possédaient, pour un nombre significatif, une grande médiocrité de caractère. J’entends par là beaucoup de provocations verbales au quotidien, de remise en cause et d’accusation abusives.
Dans ce milieu professionnel, il existe une certaine pression normative. Il faut faire comme et ressembler à tout le monde alors que la recherche, a priori, consiste à faire quelque chose de nouveau, de différent. Il ne faut plus faire avancer sa discipline mais remplir des statistiques et des écritures comptables. Le scientifique passe plus de temps d’ailleurs à chercher des financements qu’à travailler à sa paillasse.
En parallèle, il existe une crise de la reproductibilité dans toutes les disciplines scientifiques (https://en.wikipedia.org/wiki/Repli...). Il y a une quasi-absence de contrôle en ce qui concerne la France pour l’expérimentation animale alors qu’il existe une réglementation assez épaisse. Il y a une autre affaire à mettre aussi en parallèle et d’une extrême gravité qui est celle du trafic de cadavre à la Sorbonne.
La recherche aujourd’hui a les défauts de notre époque. Une certaine influence spéculative se retrouve dans le principe du "publish or perish". La privatisation de l’État permet à une coterie de médiocres de sanctionner les personnes voulant faire leur travail.