Défections massives dans le journalisme et l’hôtellerie-restauration
2 octobre 2021 06:06, par MarcelOn retrouve cette tendance à la désertion également dans une enseigne de grande distribution d’article de sport : Intersport.
Les techniciens réparateur de vélos deviennent une denrée rare. Le turnover est massif.
Que ce soit les anciens qui finissent par lâcher, ou les nouveaux arrivants qui n’adhèrent pas à la disquette :
salaire de merde
horaires à la con (annualisé, jamais 2 jours de repos d’affilé, posé un congé est devenu une faveur de ton chef...)
objectifs chiffrés déconnectés de la réalités
le petit chef qui ne sait pas de quoi il par le mais qui t’explique et te met la misère,
les clients qui croient encore que le client est roi en 2021 (boomer ?)
la seules perspective d’évolution étant de passer responsable avec un rapport temps de travail salaire qui te fait basculer sous le SMIC horaire
pas d’outillage adapté, tu bosses avec ta bite et ton couteau
te fracasser le dos à soulever des Vélos à Assistance Electrique de 25kg toute la journée
difficulté/impossiblité à dégager du temps libre pour se former
le "renfort" de main d’oeuvre est alternant (donc temps partiel), et la plupart du temps, de faible niveau.
le niveau zéro de la reconnaissance
Les recruteurs veulent des "passionnés". Autrement dit quelqu’un qui ne s’autorise pas l’excuse du "ne serait on pas en train de me prendre pour un con" ou quelqu’un pour qui cette démarche de réveil ne vient que tard, quand on approche ou touche le burnout.
Des poncifs, il me semble. Mais c’était pour partager un constat dans un secteur que je pratique depuis 5 ans et dans lequel je rencontre un grand nombre de personnes, dans toute la France. La tendance est de plus en plus marquée et s’accélère.