Autochtones et cancel culture au Canada : autodafé de livres jeunesse au nom de l’inclusivité
11 septembre 2021 00:58, par CathareBonjour,
Il y’a actuellement un contexte tendu entre l’église et les premières nations en raison de la découverte voilà quelques mois de plusieurs centaines de tombes d’enfants autours d’anciens pensionnats. Ces pensionnats, gérés par l’eglise, et encore parfois actifs jusque dans les années 60 (!), arrachaient aux réserves un bon nombre d’enfants afin de leur effacer toute identité autochtone (langue, rites...) mais sans toutefois avoir le désir d’en faire de parfaits petits canadiens car un autochtone qui sait lire et écrire parfaitement peut représenter une menace. Suite à ces découvertes de cadavres donc, il a résulté en Colombie britannique une petite série de vendetta en brûlant de vieilles chapelles perdues dans les montagnes. Au Québec, c’est resté plus calme avec de petits symboles tels que Le dépôts de paires de chaussures d’enfants au pieds des églises, des témoignages diffusés à la radio et quelques phrases d’indignation de certains cadres politiques et catholiques.
La réaction de ce groupe scolaire est bien sûr démesuré et ne surprends pas de l’eglise toujours en quête de rachat car accusée d’être la source de tous les malheurs de l’humanité. Vous le voyez dans l’article, ils ont tiré à vu... voyant même des œuvres autochtones se faire caviarder.
Voila, c’était un peu de mise en contexte pour cette affaire.
A l’échelle du Canada, effectivement, c’est collector côté ethnomasochisme et cancel culture. Je pourrai vous inviter à aller lire les articles de presse traitant d’une prof d’université à Ottawa suspendue pour avoir dit le mot « negre » lors d’un cours. On arrive à un point ou une tripotée de puceaux de 18 ans entendent le mot, Twittent au scandale et la prof finie suspendue... ce n’est même pas une inversion des valeurs, c’est une disparition.
Ceci étant dit, si j’en reviens aux autochtones, le pays essaie de se racheter mais avec quelques couacs comme la nomination de la première gouverneur général autochtone. Étant Inuit, elle ne parle pas le français ... cocasse pour un pays ayant officiellement 2 langues.