Ceux qui gèrent à grande échelle le trafic de drogue et qui en tirent de gros bénéfices, pour financer leurs campagnes politiques et autres affaires dolosives, ne sont quant à eux ni noirs, ni arabes - en France du moins.
Pointer du doigt la racaille d’en bas pour mieux dissimuler la racaille d’en haut... cela s’appelle de la diversion.
Quand à cette histoire de trafiquants "noirs et arabes" en bas de l’échelle, oui sûrement mais davantage pour des raisons sociologiques qu’ethnico-raciales.
Ainsi l’organisation économico-sociale étant incapable de fournir un emploi digne de ce nom à une grande proportion de "banlieusards", il est préférable pour le pouvoir profond d’entretenir et de réguler le trafic en coulisses - qui fait, in fine, office de RSA. En d’autres termes, il achète une forme de paix sociale tout en se graissant la patte (une pierre deux coups), et lorsqu’on voit le bordel que c’est déjà, on n’imagine guère l’état des choses sans toute cette délinquance rémunérée.