Excusez-moi, ce que je vais dire est brutal, je vais me faire incendier, mais voilà :
Il n’est pas bon du tout de quitter le pays quand il va mal.
Les gens plus ou moins athées pensent que ça ne fait rien car l’inconscience caractérise l’athéisme, mais c’est très mauvais, car vous enlevez une force de vie spirituelle au pays. Quand on ne comprend pas ce que je dis, je suggère alors : imaginez que tout le monde en fasse autant. Et allez voir dans les banlieues l’état des villes délaissées par les français de souche pressés de fuir à la campagne comme des souris paniquées.
Vous pouvez me dire ce que vous voulez, que le voisinage était insupportable etc etc la litanie habituelle (que je connais, j’y vis !), je vous réponds : regardez le résultat. Les villes sont passées à l’ennemi, "zone de non droit" et cie !
Je ne qualifierais pas les gens qui ont tous fuit à la campagne, parce que les descendants s’en chargeront.... (68, mis le bordel, détruit la famille, voté pour des cons, et finalement, fuite. Inutile d’imaginer les noms d’oiseaux...)
Si les poilus avaient fait ça, avaient abandonné telle ou telle colline parce que trop dure à prendre, on ne serait pas là.
Et en dehors de l’aspect purement physique, il y a l’aspect spirituel, l’abandon de la terre enlève la force spirituelle aux résistants : vous pouvez ne pas y croire car intoxiqués par cet athéisme pourri qui nous détruit, je vous dis que si beaucoup de nous se barrent, et bien alors, Soral, Ploncard, Gandillon, etc etc, seront tous beaucoup moins fort, tout le pays sera affaibli.
Je ne critique pas ici les idées de Reynouard, le lay, et les autres exilés, mais je vous dis qu’il leur manque quelque chose. ça ne se fait pas.
On part uniquement pour de la tactique provisoire, avec un calcul temporaire et stratégique, pas pour toute la vie parce que le pays est chiant !
Si on risque la prison, il faut alors contourner la façon de combattre, pour éviter la prison, communiquer autrement !
Je me souviens d’une tirade de JMLP, quand un socialiste célèbre avait déserté le PS pour aller avec Sarko, 1 mois avant les élections. Dégouté, il avait dit :
"je vous assure que mon propos n’est pas politique, mais ça, en temps de guerre, c’est 2 balles."
Il ne s’agit pas de ça ici, mais ca se rapproche, plus que vous ne le croyez.
à méditer.