La culture de gauche va-t-elle crever ?
14 décembre 2020 01:47, par Orcinus OrcaEn tant qu’auteur, compositeur et producteur indépendant, n’ayant jamais reçu le moindre centime de subvention ni d’intermittence, je me réjouis sans retenue à l’idée de voir sombrer cette gigantesque verrue qui ose s’appeler « culture » en France.
Sur les centaines d’intermittents que j’ai rencontrés, 95% n’avaient qu’une seule idée en tête : réussir à gruger le système. Acheter des cachets, trafiquer des factures pour choper des subventions, « bosser » 2 mois par an et faire de l’immobilier le reste du temps etc...
Et qu’on ne vienne pas chouiner que « oui mais y’en a qui sont honnêtes »
Ce statut de parasite n’existe quasiment dans aucun autre pays.
Les britanniques en rigolent, non pas parce que l’idée les choque, mais parce que la production musicale française est d’une telle nullité qu’ils se demandent comment les français peuvent être aussi mauvais avec autant de moyens.
Que l’argent public serve à soutenir les salles de concert, les conservatoires, les écoles de Musique et les orchestres nationaux ou régionaux paraît tout à fait raisonnable.
Mais si les lecteurs d’ER savaient dans quelles poches tombent les millions de leurs impôts (et je ne parle que de musique, même pas de cinéma), ils ne s’étonneraient pas d’entendre une opinion pour le moins radicale.
Puisqu’il n’y a pas de gentille révolution : qu’ils crèvent ! (Au sens figuré bien sûr...)
Pour info, parmi les grands prix de la Sacem 2020, on trouve par exemple NTM et Aya Nakamura. Et qui dit Prix dit pognon. Voilà voilà...