L’affaire Jonathann Daval est-elle le procès de l’humiliation sociale et sexuelle d’un homme ?
25 novembre 2020 11:23, par MaterrazziAu delà des faits, c’est surtout le traitement médiatique sur lequel il faut taper. Ne serait-ce que d’un point de vue enquête (ce serait sûrement allé plus vite, aurait très probablement évité que les parents soient accusés par Rainman de complot familial -car ce volet là, c’est plus la conséquence de la pollution médiatique des protagonistes qui l’a engendré - et le coupable aurait peut être donné plus de réponses aux questions légitimes de l’ex belle famille) mais surtout manipulation d’opinion.
Cette affaire a d’abord été (quand le mensonge du coupable prenait) une occasion de taper de manière totalement illégitime au lendemain de l’émergence "MeToo" (qui soit dit en passant pemettait à Weinstein d’être noyé dans la masse...) sur tout mâle regardant ou draguant les femmes. Sous prétexte qu’effectivement ça ressemblait de loin à l’acte d’un rôdeur.
Cette affaire a ensuite été l’occasion pour la presse de faire d’un simple minable non représentatif "le monstre qui a menti à la France entière". Or, il est avéré que les médias ont très rapidement eu vent d’éléments sérieux sur Daval dès la recherche du corps et l’ont comme tout le monde vu chialer plus que les autres... mais nous ont d’abord imposé le veuf éploré gendre idéale qui se montre (en réalité, il avait pas trop le choix à partir du moment où les médias avaient largement convaincu la belle famille)...
On oublie encore moins l’utilisation abusive (quantitativement et qualitativement) du mot "féminicide", juridiquement inexistant. La seule définition sérieuse qui a été donnée : "femme tuée parce qu’elle est une femme". C’est peu dire que Daval, c’est pas ça : le conjoint aurait été un homme de même corpulence qui l’irritait tout autant, ça aurait été pareil...C’est surtout une revendication dangereuse à travers ça qui a été véhiculée : la vie d’une femme vaudrait plus que la vie d’un homme... ou que même d’une gamine de 9 ans et d’un jeune militaire réunis n’est ce pas (vu que ça se déroulait au même moment mais pas avec le même retentissement médiatique, y compris contre l’avocat pourtant bien moins irréprochable de Lelandais...)
Enfin, travers dangereux : la manipulation médiatique à double sens de la belle famille pour faire en sorte que ce cas serve d’exemple. Sans oublier non plus toutes les pressions contraires pour à que l’accusé donne une histoire qui leur va (et qui n’aurait sans doute pas été la réalité)