Le Conseil d’État refuse les messes publiques catholiques durant le confinement
8 novembre 2020 15:45, par Barbie TuriqueBon alors voila comment cela se passe dans un petit village du sud Yvelines (St Martin de Bréthencourt), dans une une église desservie par la Fraternité St Pierre : malgré les consignes données aux fidèles sur le port du masque, sur l’étalement des horaires, sur le non rassemblement sur le parvis, cela n’a pas manqué : le maire de la commune a déboulé dans l’église en pleine communion enjoignant le prêtre d’arrêter et de faire sortir tout le monde. Ironie de l’histoire : le maire était le seul sans masque et il était accompagné d’un sbire chargé de prendre des photos.
Moralité : tout le monde est parti, l’abbé s’est exécuté prétextant qu’il ne célébrait pas la messe et qu’il se contentait de donner la communion. Il ne sert à rien de donner des gages au pouvoir politique, de remplir des registres avec son nom ou de porter un masque. La République est laïcarde, anti catholique point barre. Seule solution : le retour aux messes clandestines comme sous l’empire romain. Dans une région qui a voté Macron à 80 % c’est assez cocasse. Il ne sert à rien de chercher des compromis ou de déposer des recours devant le Conseil d’Etat, celui-ci est aux ordres du pouvoir profond. Rien à attendre non plus des autorités ecclésiastiques complètement engluées dans le politiquement correct. Retour à la case départ, mais on sait également que cela signifie martyres et persécutions...