L’instrumentalisation sioniste du calendrier biblique hébreu
2 octobre 2020 17:49, par MivilleSelon la méthode d’interprétation juive la plus traditionnelle qu’on a daigné me montrer, les faits relatés par la Torah, pour tout à fait réels qu’ils soient au premier degré, ne sont à considérer qu’en tant que faits divers de leurs temps, non jamais en tant que faits historiques majeurs de leur temps. La Bible serait à en croire une espèce de rabbins autrefois majoritaire mais aujourd’hui presque disparue sous les coups de l’argent sioniste, un livre d’histoires avec un petit h et un s, non d’Histoire avec un grand H. Par exemple il n’y aurait jamais eu de conquête du grand Canaan : de toute façon les judéens étaient alors exactement le même peuple du même aspect physique et parlant la même langue, pratiquant la même éthique mafieuse. Il y aurait eu la destruction par le feu de sept villages de pillards établis et parvenus (on peut penser à Corleone en Sicile) par une bande de pillards trop pauvre et maladroite pour se construire un village et ces villages étaient trop insignifiants pour donner lieu à un site archéologique intéressant. En revanche ces faits divers ont tendance à être récurrents de par leur banalité même durant la grande période historique où ils ont lieu et à bien d’autres moments historiques semblables loin ailleurs ou plus tard.
L’histoire de Salomon s’applique par exemple tout aussi bien à François Premier qui lui aussi multiplia ses maîtresses et mena une politique complètement païenne et contre nature par rapport à ce que la France avait toujours été. L’exode des hébreux hors d’Égypte aurait été un événement assez petit, mais long et multiple, pratiquement co-existentiel à l’existence même de l’Égypte : les hébreux signifiaient tout simplement de par leur nom ("br) ceux qui passent (ne font que passer) et aussi ceux qui sont le plus métissés (cross-bred), autrement la lie la plus déracinée des peuples soumis à l’empire égyptien.
Autre remarque importante de la part de ces juifs plus traditionnels : aucun de ces faits divers n’est opéré par une personne moralement exemplaire, c’est souvent le triomphe d’un fait de ruse et c’est tout, de la part d’un malfrat du genre qu’on n’est mieux de ne pas rencontrer sur son chemin, c’est seulement sur un plan allégorique que ces personnages prennent une signification morale pour d’autres. De toute façon absolument tous ces héros bibliques finissent par commettre une faute qui les perd si bien que la Torah est le récit d’une série d’erreurs à ne pas imiter qui n’en finit jamais.