Amnesty International dénonce la violence judiciaire contre les Gilets jaunes
29 septembre 2020 16:12, par SherlockHolmes
Le Peuple, - nous disons le Peuple un et indivisible, nous n’entendons point par-là la multitude, ce qui n’est que pluralité sans unité, - le Peuple raisonne avec une conscience et d’un point de vue supérieur à toute raison individuelle : aussi ses conclusions sont-elles presque toujours autres que celles des légistes.
Le Peuple est souverain. Comme tel, il n’est obligé qu’envers lui-même. Nul ne traite avec d’égal à égal ; et lorsqu’il se lève pour sa dignité offensée ou compromise, il est absurde de demander si cette manifestation du Peuple est ou non légale. Une constitution n’est pas un contrat synallagmatique entre roi et Peuple, entre législateur et citoyens, entre mandats et mandataires. C’est le système par lequel le Peuple, l’homme collectif, organise éternellement ses fonctions, équilibre ses pouvoirs.
Le Peuple donc, lorsqu’il apprend que sa liberté est en péril et que le moment est venu pour lui de résister, ne comprend, ne peut comprendre qu’une chose : c’est qu’il lui appartient non pas de protester, mais de décider souverainement. [...] Protester, c’est abdiquer. Quand le Peuple se lève, il entend que c’est lui qui juge et qui exécute.
Alfred Darimon