La seule qualité que l’on peut trouver à Jean-François Copé est sa franchise quant à son ambition : il a envie d’être président en 2017.
Pour le reste, l’homme est imbuvable de langue de bois, incroyable de conflits d’intérêt et de manipulation. Il faudrait s’intéresser au garçon assez rapidement. On s’acharne – à juste titre – sur Eric Woerth. Copé est un maître. Son association de financement politique personnelle décroche près de 400 000 euros de donations diverses.
C’est aussi un cumulard notoire, député, président de groupe à l’assemblée, maire de Meaux, et … avocat d’affaires depuis 2007. Sur ce dernier point, on trouvera sans doute à redire. Bizarrement, aucun journaliste ne l’interroge sur la nature des conseils rémunérés qu’il prodigue en sus de son activité de parlementaire de la République.
Jean-François Copé, d’ici 2017, a intérêt à nettoyer ses écuries. On risque de trouver suffisamment de casseroles pour organiser un salon de la cuisine à Meaux.