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De plus, le virtuose le fait passer pour un benêt devant sa meuf, d’où l’intérêt de plutôt amener cette dernière voire un DJ que personne ne regarde et dont la prestation s’apparente à celle d’un vulgaire projectionniste. D’où le succès des rappeurs illettrés, et des « street artistes » qui donnent (à raison) aux collégiens l’impression d’en être aussi.
Parallèlement, les festivals de jazz et récompenses académiques ont systématiquement mis à l’honneur des fusions de plus en plus fades, à tel point que le jazz semble lui même exclu de sa propre catégorie.
Récemment, Maes au Montreux jazz festival (!)
Le jazz n’est pas mort, d’excellents musiciens parcourent encore le monde. C’est son public qui est mort, sous les salves de propagande abrutissante.
Un « grand remplacement » qui, ironiquement, ne date pas d’hier (en 45 le jazz avait remplacé les valses musette, comme l’accordéon avait signé l’arrêt de mort des cornemuses et autres vielles à roue à la fin du XXIe siècle...)
J’ai 30 ans, passionné de jazz, ce qui agace tout le monde y compris les sexagénaires, qui ont grandi avec les Beatles et vomissent tout ce qui leur est antérieur.