Coronavirus : le gouvernement ment sur "absolument tout", accuse Marine Le Pen
1er avril 2020 09:36, par Mille sabords !Comme l’explique Maître Pitcho la création de cet état d’urgence n’était pas utile juridiquement pour agir, d’autres outils juridiques existaient pour le gouvernement :
"un nouveau régime d’exception dont l’utilité juridique semble douteuse. Il faut toujours observer avec méfiance un pouvoir qui s’arroge, pour lui-même, des droits exorbitants en proclamant la nécessité d’une urgence nationale ou d’une menace quelconque. Il faut aussi, évidemment, rappeler que la première des libertés consiste à préserver la vie et que, en période d’épidémie, des mesures limitatives de liberté peuvent être nécessaires. Ce nouvel état d’urgence soulève pourtant trois questions gênantes.
(...) nous disposions déjà d’un arsenal suffisant. L’amender eût été juridiquement suffisant. Cette création ne poursuit donc qu’un unique objectif, strictement politique : permettre de mobiliser la Nation en armes face au péril. En feignant de déclarer une « guerre » soudaine mais nécessaire à l’ennemi microscopique invisible, le Gouvernement essaie d’unir tous et chacun derrière sa bannière (...)
Ce désordre a été sanctionné par une ordonnance du juge administratif datée du 22 mars 2020, bien en peine de comprendre la cohérence du dispositif dans le désordre et l’incertitude de sa mise en œuvre. Nos libertés n’étaient plus garanties par un régime exceptionnel strict mais clair, mais par l’arbitraire que chaque commissariat (...) Il faut ajouter que, puisque les juridictions ne fonctionnent plus, sinon au ralenti, il devient illusoire de pouvoir lutter contre une quelconque constatation à trois reprises d’une telle infraction. Des personnes pourront donc subir une peine d’emprisonnement sans avoir pu, auparavant, contester l’existence même de l’infraction. Alors que l’ensemble de notre population doit adhérer aux mesures rendues nécessaires, il s’agit d’un délit parfaitement inutile et abusif."
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Le secrétaire national CGT Intérieur Police explique aussi :
"On contrôle 200 personnes par jour, si vous êtes porteur asymptomatique, vous pouvez contaminer 200 personnes. On tirera des conclusions une fois la crise passée (...)
On a affaibli le service public. Pour la simple et bonne raison que, depuis au moins 20 ans, les gouvernements successifs veulent s’en séparer, filer ça au privé. L’hôpital a été attaqué bien avant la police.
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