Cette génération perverse a été parfaitement consciente du fait qu’elle allait léguer à ses enfants le monde épouvantable qui se fait sous nos yeux, elle a même été payée pour cela et au strict pro-rata de sa collaboration la plus lucide dans le cadre de programmes d’études complètement parasitaires de consentement au mensonge. Ceux qui assez nombreux n’ont pas voulu collaborer ou encore au cru au sérieux d’entreprises comme le communisme, le situationnisme ou le mouvement hippie, ont subi la répression politique et psychiatrique de l’empire occidental qui n’a nullement dérougi pendant les trente glorieuses.
Lisez les bandes dessinées de Cabu comme le Grand Duduche : même si Cabu est un auteur bobo, les Duduches ce n’est pas un mythe, ils ont été sur toutes les listes noires, exclus de tous les partis, de toutes les parties, de tous les trips, de tous les voyages par les agences de crédit : toute l’opération fut menée avec un rigueur et un systématisme allant bien au-delà de celui du monde soviétique : une lutte sans merci contre tout idéalisme. Un article comme celui-ci me confirme l’impression que M. Adam Shamir ne joue pas franc jeu et fait partie de la clique des manipulateurs de toujours à quelques uns de qui comme depuis toujours on demande de manager l’antisémitisme autant que le sionisme proprement dit.
Il n’y a pas à être nostalgique de l’époque des Trente Glorieuses (premièrement elles n’ont pas commencé en 1945 : les cinq années suivant la victoire alliée ont été plus austères et notamment du point de vue restriction alimentaire pour la masse des français que la période allemande elle-même, l’époque Saint Germain des Prés fut une horreur pour presque tous les hôtes de ce quartier qui avec leurs revenus en francs d’alu faisaient face à des prix en dollars-or : ce n’était pas non plus une épooque d’espoir sauf dans les chansons particulièrement mensongères à dessein remontant de ce temps ; les étudiants et travailleurs spécialisés ont commencé à sentir qu’on revenait à la relative abondance d’avant-guerre vers 1953 seulement) il y a à faire preuve d’un repentir à chaudes larmes : il fallait entre autres refuser le plan Marshall qui fut essentiellement un pot de vin de masse pour faire accepter le remplacement graduel mais définitif de l’Europe par l’UE.
Si Shamir était spirituel il lirait Bernanos, Marthe Robin et foule d’autres qui ne voyaient se dérouler que la mise en place des plus grandes catastrophes à venir de tous les temps.