Patriarcat et médecine officielle : réponse de Béa Bach à Bérengère Viennot
29 décembre 2019 11:13, par Mille sabords !toujours revenir aux sources !
Hippocrate, qui traita de la médecine par préceptes, fut l’auteur du premier code de déontologie.
Son serment célèbre, qui contient les principes fondamentaux de cette conscience médicale est encore en honneur de nos jours puisqu’il est lu, au moment de la soutenance de leur thèse, par les étudiants de la Faculté de médecine de Montpellier.
En voici la formule :
« Je jure, par Apollon médecin, par Asclepios, Hygie et Panacée, et je prends à témoin tous les dieux, toutes les déesses, d’accomplir, selon mon pouvoir et ma raison, le serment dont ceci est le texte : d’estimer à l’égal de mes parents celui qui m’a enseigné cet art, de faire vie commune et, s’il est besoin, de partager
mes biens avec lui ; de tenir ses enfants comme mes propres frères, de leur enseigner cet art, s’ils ont besoin de l’apprendre, sans salaire ni promesse écrite ; de faire participer aux préceptes, aux leçons et à tout le reste de l’enseignement, mes fils, ceux du maître qui m’a instruit, les disciples, inscrits et engagés selon les
règlements de la profession, mais ceux-là seulement. J’appliquerai les régimes pour le bien des malades, selon mon pouvoir et mon jugement, jamais pour faire tort ou mal à personne.
Je ne donnerai à personne, pour lui complaire, un médicament mortel, ni un conseil qui l’induise à sa perte. De même, je ne donnerai pas à la femme de remèdes capables de tuer son fruit. Mais j’emploierai constamment ma vie, jusqu’à la vieillesse, à garder la femme pure de toute faute. Je ne taillerai pas moi-même ceux qui souffrent de la pierre, mais j’en ferai présent aux Maîtres expert en cet art, en les leur confiant. Dans quelque maison que ce soit où j’entre, j’entrerai pour le
salut du malade, fuyant, au plus loin, tout soupçon de malfaisance et de corruption : et cela, qu’il s’agisse de femmes ou des hommes, des enfants ou des serviteurs. Ce que, dans l’exercice où en dehors de l’exercice, et dans le commerce de la vie, j’aurai vu ou entendu qu’il ne faille pas répandre, je le tiendrai en tout pour un secret.
Si j’accomplis ce serment avec fidélité, qu’il m’arrive de jouir de ma vie et de mon art en bonne réputation parmi les hommes et pour toujours ; si je m’en écarte et l’enfreins, qu’il m’arrive le contraire. »
a comparer avec la soumission actuelle des medecins au dogme scientifique...