Élysée : une vitrine du bon goût français ?
10 octobre 2019 14:39, par sevLe goût (de chiotte) des bourgeois de gauche-droite. Leur vrai qualificatif est en réalité "parvenu". Population friquée, catégorie sociale qui s’évertue, s’en jamais y parvenir, à étaler une culture raffinée, tendance et haut de gamme comme l’avait l’aristocratie... sauf que leurs choix sont à gerber.
Au nom de la modernité - concept déjà plus que discutable quant au génie de ses supposées valeurs - on achète cher, très cher et on défigure l’harmonie du classique. Et c’est ainsi que des esprits sans harmonie exposent des trucs de Jeff Koons dans les jardins de Versailles, un "plug anal" place Vendôme ou des colonnes dites de Burenne (son auteur) dans la cours intérieure du Palais Royal. Et l’on ne s’étend pas sur les authentiques horreurs que l’on installe à certains endroits des parcours d’autoroute ! Agencement stérile de barres d’acier soudé ou des "sculptures" (?) en évoquant la paramécie !
Chacune de ces choses est littéralement vide d’âme, dénuée de génie car sans harmonie divine, grossière, épaisse, insensé. Le couple Macron est bien la métonymie de cette bourgeoisie provinciale pleine de suffisance qui n’aime rien tant que d’essayer de passer pour gens de goûts et de tolérance mais en mode "j’envoie mon armée pour mater les GJ" par exemple. Tout dans la diplomatie, la finesse, l’intelligence quoi...
Tout comme la destruction achevée de l’art de l’élégance française (Coco Channel, Saint Laurent, Dior...) remplacée par des Gaulthier (quincaillerie vestimentaire), des Castelbajac (regressif à souhait), des Lacroix (pompier et chiffons) ou des Vanessa De La Cruz (moins pire mais tendance fillette quand même)...
Bref, la décoration de l’Elysées est à l’aune du chaos des sens importé en France depuis les années 68 et l’ouverture béante faite à la sous culture américaine de la laideur ordinaire opérée en France.