Le Brexit, l’Union européenne et la démocratie
14 septembre 2019 09:06, par Surcouf@bayinnaung
sauf que la critique des commentaires du livre que vous présentez est celle des journaux pro Brexit, donc bien évidemment qu’ils vont nier/mitiger les propos méprisants sur les salariés britanniques contenus dans le livre. C’est drôle, vous m’accusez d’utiliser des sources insignifiantes et biaisées, et vous nous sortez un petit article Wikipedia qui évoque les dénégations de journaux ultra-libéraux et pro Brexit, surtout le Daily Telegraph. Je vous rappelle que les Brexiter ont fait une campagne anti immigrationiste au moment du référendum alors qu’ils sont pro. Que cela vous plaise ou non, le livre est pro immigration pour concurrencer les salariés autochtones, et il préconise un tas d’autres mesures ultra libérales. Écrit en 2012, bien sûr puisque la question européenne divise le parti conservateur entre les neo thatcheriens ultra libéraux et les One Nation tories depuis au moins l’epoque où John Major était PM. « On peut changer d’avis » en 7 ans. Ben non pas dans leur cas malheureusement. Les mesures et déclarations des Brexiters depuis le référendum et surtout depuis que Bono est devenu PM vont dans le même sens : voir les 3 faits sur la politique migratoire mentionnés plus haut, et les autres : création de dix ports francs (pas d’impôts pas de réglementation) en GB : « post Brexit plans unveiled for ten free ports »(août 2019), baisse d’impôts pour les riches « Boris Johnson tax cuts to cost £20billion and mainly benefit the rich (juin 2019), « Boris Jenson tax cuts to benefit 10% richest » (juin 2019, Institute for Fiscal Studies », traités de libre échange avec les pays à main d’oeuvre pas chère du Commonwealth « Big free-trade deal with India coming soon says Boris Johnson » (septembre 2019), Liz Truss, une des auteures de Btiannia Unchained et fondatrice du Free Enterprise Group est la nouvelle ministre du commerce international « has declared her desire to drive down taxes, cut back public spending and strip away régulations of everything from housing, to education and to the workplace », Nigel Lawson, ancien ministre de l’économie et « chair » de la campagne pro Brexit en 2016 déclare « Brexit gives us a chance to finish the Thatcher revolution » ( septembre 2016- après le vote donc, bien entendu). « On peut changer d’avis en en 7 ans » , Quelle mauvaise foi ! Je vous ai déjà dit : instruisez-vous. Ou alors venez nous rejoindre ici en Angleterre et voyez le monde tel qu’il est.