Les faits contre l’antienne misérabiliste du pouvoir algérien
21 juillet 2019 14:42, par LeprojeteurLe réseau routier au lendemain de l´indépendance était constitué de 8 500 km de routes nationales et 12700 km de routes départementales, soit 20700 km de routes auquel s´ajoutait 12200 km de pistes. A titre de comparaison le réseau routier algérien actuel est estimé 108 302 km de routes (dont 76 028 km goudronnées). L´on sait que ces routes et pistes réalisées durant la période coloniale étaient initialement destinées à la poursuite de la conquête coloniale et surtout pour faciliter la pénétration des troupes dans l´arrière-pays pour mater les rebellions qui du reste n´ont jamais cesser. Il a fallu 40 ans à l´armée française d´Afrique pour « pacifier » l´Algérie, après avoir massacré quelques millions de personnes et interné ou déporté des centaines de milliers d´autres.
Mais peu importe les chiffres, l´essentiel est de savoir que ces réalisations furent destinées au bénéfice quasi-exclusif des européens, et se faisaient dans une perspective de conquête coloniale. En fait toutes les infrastructures coloniales (routières, portuaires ou autres) étaient intimement liés à la conquête. Qui plus est, l´idéologie discriminatoire et raciale qui sous-tendait le colonialisme français ne tolérait pas d´envisager des projets de développement au profit des populations indigènes. Le racisme et la discrimination étaient tels que l´administration coloniale a instauré deux formes de gestion administrative : les communes de « plein exercice » à la française pour les européens et les communes mixtes régentées par l’administration coloniale, pour les indigènes . Cette discrimination a un nom : l´Apartheid