Le plan de Salvini pour sortir de l’euro – Entretien avec Claudio Borghi, économiste de la Ligue
17 juillet 2019 00:15, par Anonymous19La volonté de changement est positive.
La réalité est beaucoup plus sombre.
La théorie monétaire est très clair sur ce qui va se passer.
Les ’vrais’ euros seront thésaurisés et les mini-BOT les remplaceront dans les échanges. Les mini-BOT perdrons rapidement leur parité avec les "vrais" euros ruinant les italiens qui n’auront pas placer leur argent en Allemagne comme ils le font déjà.
Les Etats ont de tout temps manipulé la monnaie avec comme seul objectif de couvrir leur déficit budgétaire. Ca ne marche que jusqu’à ce que les gens comprennent l’arnaque. A ce moment là, la monnaie s’effondre.
La dette est un impôt future. La monnaie est un impôt caché. Seul l’argent libèrera les peuples de l’incurie des Etats.
Il explique bien comment la BCE tient l’Italie par la dette. C’est ça la vrai raison de l’impossibilité de sortir de l’euro.
Malheureusement, sa solution n’est pas de faire disparaître la dette et de remplacer la monnaie par de l’argent.
Non, en bon keynésien, il veut continuer à utiliser "l’argent-dette" et il ne cherche qu’une seule chose : pouvoir créer plus de dettes/augmenter la masse monétaire. Je cite :"Je peux créer la monnaie facilement, vu que cet argent créé génère des conséquences positives"
Bien sûr, pour nier les conséquences négative de cette création monétaire (le transfert de la richesse du privé vers l’Etat), il s’appuie sur la courbe de Phillips. Une théorie que même les keynésiens de la Réserve Fédérale n’osent plus invoquer tellement elle est fausse.
Comble du ridicule en parlant des chômeurs :"Il nous manque le moyen de les mettre UTILEMENT au travail". Ben oui, c’est exactement ça le problème : faire courir le déficit budgétaire pour résorber le chômage ne crée que des emplois non-rentables. D’où la nécessité d’un déficit budgétaire croissant nécessitant une hausse des impôts qui étouffe de plus en plus l’activité productive et la demande. Un magnifique cercle vicieux que les keynésiens ne veulent pas voir et qui nous a mené où nous sommes aujourd’hui.