Les habits neufs de la médecine
10 avril 2019 17:52, par saladea Thésée :
Certes ces connaissances sont oubliées bien vite, mais rassurez vous pour une fois (et c’est rare) le gouvernement semble aller dans le bon sens avec un allégement du programme pour revenir à l’essentiel (en 4ème et 5ème années) et une dernière année non plus destinée à réviser un concours mais à apprendre ce contenu hyperspécialisé non plus dans toutes les matières mais que dans celle dans laquelle on souhaite se spécialiser.
Et non ce n’est pas tant pour vendre leur spécialité (je trouve que ça a plutôt l’effet inverse) que par aveuglement. Ces professeurs qui ne font que ça de la journée pensent réellement que la maladie rare dont ils parlent est essentielle.
Attention pour l’hyperspécialisation des médecin, le problème réside dans le contenu des programmes comme je le disais plus haut.
Après la spécialisation et l’hyperspécialisation sont le propre de chaque science, quand au moyen age on pouvait se permettre d’être médecin, mathématicien, philosophe et physicien ; aujourd’hui la masse de connaissance à acquérir pour ne serait-ce qu’être médecin rend impossible cette polyvalence.
Les médecins se spécialisent donc au fur et à mesure que les connaissances augmentent.
Que cela serve de vitrine à un hôpital pourquoi pas tant que c’est basée sur des arguments légitimes (compétence etc..) et que cela ne nuit pas au patient (augmentation des couts, temps d’attente interminable, etc...).