Le personnage antique correspondant le mieux à Macron, supposément jupitérien, pourrait être le jeune et scandaleux empereur Héliogabale, qui régna moins de 4 ans sur l’empire romain décadent du 3ème siècle.
Sous l’emprise féminine de sa grand-mère et de de sa mère, à qui il délégua son pouvoir politique, ses frasques, ses dépenses inconsidérées, ses mariages et orgies homosexuels publiques irritèrent profondément ses contemporains romains, au point où il fut condamné post-mortem à la damnatio memoriæ, la condamnation à l’oubli.
Sa fin fut tragique : il suscita une émeute au point où se massèrent devant son palais peuple, sénat et surtout armée. La manifestation a peine dissipée, il voulut faire arrêter les meneurs et les condamner pour crime de lèse-majesté. Du coup, la foule furieuse envahit le palais, et ce fut un carnage.
"Les favoris et les mignons de l’empereur furent d’abord littéralement dépecés, émasculés, empalés ("afin que leur mort fût en conformité avec leur vie", dit le chroniqueur). Ce fut ensuite le tour de l’empereur qui fut massacré dans les latrines du palais. Son corps fut traîné à travers les rues de Rome, puis la populace tenta de jeter le cadavre aux égouts, mais, comme les conduits étaient trop étroits, l’impérial cadavre fut finalement balancé dans le Tibre."