Qui se cache derrière Juan Guaidó, meneur de l’opposition vénézuelienne ?
30 janvier 2019 15:20, par TotoLes bolivariens sudamericains n’ont toujours pas tiré les leçons de l’histoire.
Pour les EU, un bon bolivarien est un bolivarien mort. La seule démocratie acceptable est celle de leurs trusts bancaires, agricoles et pétroliers. C’est limpide. C’est clair comme de l’eau de roche.
La seule solution après une révolution c’est de dénier tout pouvoir politique à la bourgeoisie, le point d’appuis du levier belliqueux de Washington, lui arracher tout pouvoir médiatique, lui imposer les règles d’investissement dans une économie régalienne, et de s’armer jusqu’aux dents, tout en coupant immédiatement toutes relations avec les EU, absolument toutes, et de s’ouvrir sur le monde des BRICS, et d’avoir des relations avec les autres nations méprisées et menacées par l’ogre EU.
On dîne avec le Diable avec une longue cuillère, on refuse de s’assoir à la table quand les EU y sont.
Ça peut faire très mal, c’est très dangereux, douloureux, risqué, mais la possibilité de vaincre, d’assoir une démocratie citoyenne juste et libre, au moins dans le sens bolivarien du terme, est plus importante que toute politique de détente avec les EU. Les cimetières sont pleins des cadavres de ceux qui y ont crû, soit empoisonnés, soit décapités, soit explosés, soit pendus, bref, des fins brutales et garanties. C’est toujours le même programme.