Alcool : des femmes lèvent le tabou
2 janvier 2019 09:36, par SevMerci à E&R pour mettre en "une" ce véritable fléau du côté des femmes "libérées" et des plus en plus jeunes...
Je confirme ici la gravité du phénomène et la réalité de l’augmentation inquiétante de consommation chez les femmes. J’ai travaillé pendant 25 ans pour le 1er cabinet d’alcoologie en France (Hassé Consultants) qui m’a par ailleurs formée sur le terrain et accompagnée de deux grands toubibs alcoologues français (Prs Vachon-France et Barrucan. Le 1er étant décédé).
J’ai donc pu pendant 25 ans constaté ceci :
1/ les chiffres de la consommation restent à peu près stables chez les hommes, mais.. ont gravement augmenté chez les femmes,
2/ les jeunes gens, filles incluses, ainsi que les lycéens en sortie consomment de plus en plus et pratiquent la "binge drinking" (ingurgiter un max d’alcool en un minimum de temps, en groupe de préférence),
3/ la dépendance est proportionnelle à l’âge de démarrage d’une consommation chronique (plus on commence jeune et plus il sera difficile de décrocher),
4/ les fabricants d’alcools (gros groupes mondiaux) et les grands distributeurs (grandes surfaces) se donnent bonne conscience en proposant des "formations de sensibilisation à l’alcool" mais continuent bien entendu à vendre autant... profits obligent !
5/ la notions de "fête" implique systématiquement "conso max d’alcools" pour un jeune en sortie.
Il faut savoir que les sociétés occidentales ont là encore "démocratisé" une pratique qui, initialement dans toutes les sociétés primitives, était cantonnée à des moments d’initiation précis d’ordre sacré. Au nom de la "liberté" - mantra pathologique de l’Occident décadent - tous les produits qui étaient légiférés, ont été sciemment rendus accessibles à n’importe qui, n’importe quand.
Il s’agit bien d’un choix de société dont la caractéristique centrale est d’isoler les personnes en les transformant en individu déracinés, désaliénés (au sens de rupture de tous les liens familiaux et historiques) et angoissés. La peur du lendemain (travail, projet, avenir) est ancrée au cœur des nouvelles générations formatées par l’industrie crétinisante du cinéma américain, des séries de propagande de "l’american way of life" qui ne montrent plus d’alooliques mais... véhiculent angoisse, violence et paranoïa à flux continu.
Anti dépresseurs, somnifères et alcools forts deviennent des produits "normalisés". Ce fléau fait partie d’un plan de zombification global permettant à terme un capitalisme total et des profits pérennes.