Nous redoutons les expériences et finissons par nous dissimuler sous les vieux oripeaux de nos aînés, néanmoins, avec le temps passé, nous avons acquis assez de force pour comprendre les nouvelles éprueves qui vont forger notre avenir et nous faire découvrir de nouvelles perspectives auxquelles nos adversaires n’avaient pas songés.
La mémoire des aînés ne doit, certes, pas être tue ni oubliée, mais E&R, cet ensemble que nous formons ici, cet outil, a une lourde responsabilité face à l’avenir pour peu que nous tous voulions nous engager sur ce chemin.
Les temps nouveaux nous font face, ils nous appatiennent, or si nous voulons aboutir à un désatre intellectuel, nous n’avons qu’à refuser de produire l’effort et continuer à toujours répandire une critique de tout, sur tout et, quand le moment venu on nous offre le droit d’expression par le biais du scrutin ; retourner vers le moins pire des choix tel que nous nous concevons individuellement à travers lui ; ou selon comme nous nous concevons l’alentour.
Ce mouvement des gilets jaunes, cet acte purement citoyen du ras-le-bol général, est la preuve de l’inadaptabilité de solutions venant d’ailleurs à notre peuple, puisque notre nation n’est similaire à aucune autre ; notre peuple ne saurait y trouver des ressources qui lui conviennent. Ce mouvement, je le vois comme le début de la fin du bi-partisme en France !
Aujourd’hui, se joue une envie de séparation de destins jusque-là communs, ce n’est pour moi que l’échec de la conception de ce que devait être la France, de notre notion du peuple.
C’est moins une vision désespérée de nous-mêmes que je vois là, que la possibilité d’aboutir au condominium populaire français sur la tyranie qui se gave sur notre dos.
E&R, par sa dénomination même, doit devenir le bras armé de la contrainte populaire qui se rendra souveraine sur toutes les ligues de pouvoir faliies devant nous, toutes !
Ce n’est pas le réceptacle des frustrés, mais l’endroit où les frustrations populaires trouvent leurs solutions !
C’est, là où les efforts sont toujours soutenus, pour substituer par l’esprit cette vacuité haïssable bouffée d’orgeil qui n’a plus aucune imagination, et est inexcusable dans son manque d’expérience mais, qui nous saigne en nous disant que c’est pour notre bien à tous.
Nous pouvons l’anéantir, sans violences ni bêtises, en renonçant à vivre en promiscuité entre-nous, pour, redevenir, le peuple Français !