L’Iliade, de Homère – Une manière d’aider E&R
1er novembre 2018 17:39, par EnkiL’Iliade, le Râmâyana ou l’épopée de Gilgamesh ne sont pas des fictions.
Lorsqu’en ces époques lointaines un aède se lève, c’est pour réciter ému un texte chargé de sens, pas une bluette !
On a toujours beaucoup dénigré l’attitude consistant à accepter que les mythes et les épopées ont réellement un fond de vérité.
Cette vérité n’est pas livrée toute harnachée. Les déformations, soit volontaires dans le cadre d’une transmission ésotérique, soit involontaires dues à l’éloignement temporel, sont retrouvées, interprétées par un ouvrage intérieur personnel de l’intellect vers le cœur à la lueur de multiples recoupements guidée par la Grâce et la Providence ...
Cette Quête (= Question) est féconde au cours du périple de l’âme. Zéus (= Déus) n’a pas enlevé Ganymède par amour pour son corps mais pour son âme à éduquer.
La lecture de ces deux monuments de la littérature mondiale que sont l’Iliade et le Râmâyana conduit curieusement à des parallèles surprenants avec le legs de la Tradition sur l’Atlantide ..
En Grèce antique, sont connus les mythes grecs surtout par Homère et Hésiode.
Les Grecs ont pensé« mythologies » jusqu’au VIe siècle av. JC., puis les récits des dieux ont été progressivement remplacés par des raisonnements utiles.
En quoi consiste le mythe ?
Le mythe EST révélation. Il a valeur de Réalité.
Il raconte des œuvres divines. Il est Sacré.
Il se déroule dans le Temps des commencements. Il est Éternel.
Il sert de modèle aux comportements humains. Il est Exemplaire.
Il fait réintégrer la paradis et l’origine. Il est contemporain.
Il est transcendant et transpersonnel (il n’a pas d’auteur). Il a un sens
ésotérique.
Puis vint l’époque des Mystères, vers le XIVe siècle av. JC.« Mythe & mystère » même étym. que muter, muet.
Mystère évoque le secret, le Voilé. Le Mythe est un PRÉSENT subjacent aux formes transitoires de l’Histoire.
Les théologiens catholiques ont défini le mystère comme une vérité inaccessible à la Raison que Dieu donne à connaître en se révélant. Le mystère ne signifie pas que la foi et les vérités de foi soient contraires à l’intelligence et à la raison : elles en dépassent les limites.
Raisonner ne suffit pas pour être introduit dans la plénitude de sens des mystères : le cœur a ses raisons que la Raison ne connaît pas. Car le cœur résonne, vibre.
L’âme, Enfant intérieure dès lors émue se souvient du message divin par le sang iliaque circulant en ses tripes, : elle fait oeuvre mâle.