Zimbabwe, un héritage sanglant
28 juillet 2018 18:13, par geromeBonjour l’acharnement et la désinformation de France 24 dont on s’interroge sur la cause qu’elle sert, notamment en Afrique, Afrique qui est l’objet premier de sa propagande. Et ce alors qu’elle est de moins en moins suivi là bas. Les africains n’en veulent pas et c’est tant mieux.
Pour rappel à ceux qui veulent des clés de comprehension :
Quand Mugabé arrive au pouvoir, 95% des Terres cultivables sont entre les mains des 3% de fermiers blancs.
En Espagne c’est en 1492 qu’il faut remonter pour trouver autant d’écart et d’injustice entre les 5% des très très riches qui possèdent les 95% de terres et les 95% du reste de la population espagnole qui devait se contenter des 5% restant. Et déjà à l’époque c’etait une déjà préoccupation du royaume d’Espagne qui pour éviter toute guerre civile et autres troubles graves, allait procéder à la redistribution des terres.
Aujourd’hui, en France, et précisément en Martinique on sait également que plus de 85% des terres et de l’économie locale appartiennent aux seuls békés (héritiers créoles blancs de l’esclavage) avec toutes les tensions dont on sait qu’un jour elles s’exprimeront par le sang...c’est une affaire de temps à moins évidemment qu’il y ait un sérieux rééquilibrage des richesses.
Du jour au lendemain quand ce Mugabé a entrepris de redistribuer ces terres et de remedier ainsi à cette injustice sociale qui reignait qui minait alors son pays, il est devenu subitement persona non grata de la part d’abord de l’ex empire coloniale (le royaume uni) puis ensuite du monde occidentale qui ont alors stigmatiser le "raciste" qu’il "est". Pour rappel le Mugabé en question, 94 ans, est un intellectuel au parcours universitaire qui n’a rien a envier à la crème (si il en existe une par ces temps des dirigeants occidentaux (Europe ou Amérique) lesquels sont le plus souvent à la solde d’une idéologie dont on ignore les fins si ce n’est la disparition de l’occident).
Pour finir son échec est semblable à celui de Castro. L’occident, par jeu de verrouillage et autre embargo ne lui a pas facilité la tache. Bien au contraire...
De même, en Afrique du Sud post aparteheid, on a assisté à un rééquilibrage, dans la violence, helas des richesses au point d’ailleurs où pour le coup ce sont les fermiers blancs, les boers (afrikaners)pour l’essentiels qui en ont payé le pris fort allant jusqu’à payer par leur vie.
Je souhaite que France 24 de merde fasse une émission sur un pays de l’espace francophone africain qui aurait "réussi"...