Facebook considère la Déclaration d’indépendance américaine comme un "discours de haine"
8 juillet 2018 02:14, par JPSelon ma version de l’Histoire des USA, l’algorithme de Facebook ne se trompe pas tant que cela.
Le roi Georges III avait pour premier objectif de retirer un profit de ses colonies. D’où :
L’instauration d’un nouveau système de distribution et taxation du thé. C’était en réalité neutre pour le consommateur, mais cela mettait au chômage les gros contrebandiers de Boston. La Tea Party de Boston est donc justifiée dans l’histoire officielle par un gros mensonge, qui prétend qu’elle voulait protester contre une injuste taxation, alors qu’elle était organisée par les contrebandiers pour imposer le rétablissement du système antérieur qui leur était si profitable (et en plus, c’était du faux drapeau, sur le dos des Indiens). Le leader de ces contrebandiers, John Hancock, fut d’ailleurs ensuite le premier signataire du texte sacré, cette "Déclaration d’Indépendance"
Georges III veut faire la paix avec les Indiens de l’Intérieur, car la guerre n’est absolument pas rentable : en cas de conquêtes territoriales, il serait très difficile techniquement d’y lever des impôts. Il veut suivre le modèle de la Louisiane Francaise. Être en paix avec les Indiens, et se limiter à taxer les imports-exports dans les ports atlantiques..
Inversement, les colons voudraient prendre les terres des Indiens, donc que Georges II leur fasse la guerre. En réalité le vrai grief des colons envers Georges, est l’opposé de celui qu’ils prétendent. Ce sont eux qui cherchent la guerre.
Le chapitre contre Georges III est donc une pure inversion accusatoire.
La suite des évènements démontrera l’exactitude de cette analyse. Quelques années après, le Président Jefferson lancera la fameuse expédition de reconnaissance dans l’Intérieur, menée par Lewis et Clark, jusqu’aux rivages du Pacifique. Puis tout le 18ème siècle sera occupé à exterminer les Indiens et voler leurs terres.
Notons que la Guerre d’Indépendance nous est vendue comme une guerre par laquelle une colonie se libère de l’impérialisme de la métropole. Alors, si l’on n’y prend garde, on ne la distingue pas d’une authentique guerre de libération anticoloniale. En réalité, les colonisés Indiens ne sont aucunement libérés. Au contraire, leurs souffrances vont ensuite s’amplifier.
Pour conclure, on voit que tant l’inversion accusatoire (dans ce chapitre contre Georges III), que le faux drapeau (Boston Tea Party), afin de camoufler la motivation réelle (l’avidité), tout cela est au coeur de la genèse de cette belle et grande démocratie.