Le dernier combat de Bobby Fischer
11 avril 2018 17:01, par AlanJ’ai été joueur d’échecs amateur, et sur les échecs, rien à redire à votre excellent article, si ce n’est que Fischer a aussi refusé le match contre Anatoly Karpov, peut être par peur aussi. Karpov était un immense champion, l’un des plus grands de tous les temps, avec Kasparov, Fischer et Carlsen, c’est "le quatuor de tête", donc rencontrer Karpov en match n’avait rien de rassurant pour Fischer.
(je pense quand même que si le match avait eu lieu en 1975, Fischer aurait gagné, mais par contre, il aurait certainement perdu ensuite, en 1978, contre un Karpov plus mûr, mais ce n’est que mon opinion...).
Sur la folie et la paranoia, d’autres grands champions d’échecs étaient malades :
Rubinstein, grand joueur du début du XXème, sautait parfois par la fenêtre, quand on entrait dans la pièce où il était présent. Morphy, champion du monde américain au 19ème soulevait les jupes des dames dans la rue avec sa canne, entre autres choses.
Sinon :
Chacun est libre de détester le sionisme, le pouvoir sioniste et le judaisme (les athées détestent bien toutes les religions et ils sont majoritaires dans notre société ! En rejeter juste une relève de la même logique et liberté individuelle qu’il n’est pas possible de remettre en question).
Ainsi, il y a juste 2 choses absolument pathologiques, chez Fischer, à mon avis :
Quand il dit sur le 11/009 :
"« C’est une formidable nouvelle, il est temps que ces putains de juifs se fassent casser la tête. Il est temps d’en finir avec les États-Unis une bonne fois pour toutes. […] Je dis : mort aux États-Unis ! »
==> se réjouir de la mort d’autrui, qui est décédé dans des conditions atroces, brûlé vif, ou jeté par les fenêtres des tours, etc, est un instinct extrêmement criminel, inhumain, pas seulement de la paranoia, c’est de la connerie à l’état pur, surtout que ce n’est même pas logique selon son souhait, car beaucoup de personnes sont mortes sans être juives du tout ! Et il n’y a pas que des juifs aux USA.
Il dit aussi :
“Lorsque nous sommes sortis du cinéma, Bobby dit qu’il admirait Hitler. Je lui demandai pourquoi et il me répondit : ’Parce qu’il a imposé sa volonté au monde’.” » (Le Monde du 18 septembre 2004)"
==> là encore, admirer quelqu’un qui impose criminellement sa volonté au monde montre une tendance pathologique au crime.
Quand un problème se pose, on cherche une solution humaine, et non une solution criminelle.