Il y a des degrés dans la Charité comme l’a expliqué Dieu à St Catherine de Sienne dans ses dialogues.
Ces degrés sont une procédure, le mode opératoire de l’ouverture du Ciel à l’âme.
Le premier degré de la Charité, c’est de préférer Dieu à soi même, "l’aimer au dessus de tout" impliquant d’abord de l’aimer plus que soi même, aimer Dieu jusqu’au mépris de soi même. Il faut tuer son amour propre.(ne jamais dire "Je").
Le deuxième degré qui ne peut être atteint qu’après avoir tué son amour propre, est d’aimer Dieu comme un serviteur aime son maitre, ordonner sa vie "au service des volontés de Dieu", vouloir ce qu’il veut et non sa volonté propre, obéir à ses commandements et ses conseils.(En toutes choses lui demander que voulez-vous ? Et ne vouloir que ce qu’Il veut surtout si c’est contraire à notre volonté). Et le faire GRATUITEMENT sans espoir ou demande de récompense.
Si l’on devient son serviteur (gratuit) par amour de Lui, il deviendra notre ami par grâce.Il nous soutiendra dans l’épreuve, nous consolera dans la peine.C’est parLui que l’on passe au troisième degré.
Le troisième degré est d’aimer Dieu comme un fils aime son père, ne faire plus qu’un avec Lui, ce qui ne sera possible qu’après avoir reçu la grâce de son Amitié.
Une âme qui ne progresse pas dans ces trois degrés régresse jusqu’à perdre toute charité et ainsi manque à sa fin dernière en se condamnant à la seconde mort .
(l’enfer).
Celui qui dit toujours "tu" au lieu de "je" et ne s’admire jamais dans la glace (premier degré) , sert spontanément et gratuitement son prochain sans même demander un merci (deuxième degré) et ne voit et n’ aime QUE Dieu à travers son prochain accomplit toute la loi.
Donc, il ne faut jamais dire "Je suis" (qui est le Nom de Dieu.) : c’est le premier pas.
Il faut donc considérer que la république qui ne nous enseigne qu’à dire "je" , à revendiquer et à se servir au lieu d’offrir et de servie, le tout dans le mépris le plus achevé de Dieu, mépris qu’elle nomme improprement laicité, est d’inspiration satanique.
Être un bon citoyen selon sa terminologie signifie aller en enfer.
Et être un dangereux dissident, avoir une chance d’aller au paradis.
Point de vue personnel d’ "un con"