Agressions sexuelles et viol à l’école Polytechnique
10 décembre 2017 13:13, par MateIngénieur que je suis, j’avais toujours eu beaucoup de respect/admiration pour l’X.
Et puis j’ai travaillé.
Et puis j’ai cotoyé un X dans le milieu pro.... Puis deux, puis trois puis... Trop.
Leur bêtise m’a frappé.
Vraiment.
A leur décharge, très peu deviennent des ingénieurs*. On finit ses études et on se retrouve catapulté "chef".
Chef de projet, chef de service, chef des réunions powerpoint, chef de mes couilles.
Le chef qui est chef mais qui ne sait pas ; car sans praxis.
Un manager ; traduisez "un intendant", un passe plat vers l’échelon supérieur où campe le même, tout aussi inutile, mais promo 98.
Au mieux un type/une femme dont on se passe, au pire un(e) nuisible.
"A quoi emploi-t-on nos élites ?"
"France, terre de mépris pour les faiseux, promise aux faisans".
Voilà un seul et même sujet. Et qui expliquerait pourquoi nous sommes à la ramasse en réalité depuis 40 ans.
Pour ce qui est du fond de l’article... Pour avoir fréquenté une Ecole d’Ingénieurs où le ratio femmes/hommes était encore plus faible (1 femme pour 10 hommes), j’avoue n’avoir pas rencontré pareille situation.
Des mecs lourds en soirée, oui. Sans doute. Pas la majorité d’ailleurs mais il en suffit de 3 ou 4.
Du harcèlement et de l’agression, non.
*Des vrais ingénieurs, pas des gens "qui sont ingénieurs parce qu’ils ont le diplôme d’ingénieurs...". On se fout du diplôme. On est ingénieur quand on crée, qu’on innove, qu’on invente.