L’ex-directeur de campagne de Trump accusé de "complot contre les États-Unis"
1er novembre 2017 15:02, par vergiliusSouvenez vous du Watergate : En mars 1974, le président Nixon envoya le général Vernon Walters, alors directeur adjoint de la CIA, en tant que représentant spécial pour une réunion secrète avec deux dirigeants de l’OLP, Khalad Hassan et Majed Abu Sharar, qui représentaient le Fatah, la plus grande et la plus influente des factions palestiniennes qui composaient l’OLP.
Bien que la réunion se termine évidemment avec de grandes promesses d’un règlement global au Moyen-Orient, le journaliste britannique Alan Hart rapporte que peu de temps après, Henry Kissinger a saboté les efforts du président Nixon pour rétablir la paix.
Bien que les détails soient clairement énoncés dans la biographie de Yasser Arafat par Hart, peu d’Américains savent - bien qu’ils devraient savoir - que le président Arafat et les deux frères Hassan ont dit à Hart, selon Hart, qu’ils étaient convaincus que le gouvernement d’Israël et le Le lobby juif en Amérique avait profité de l’affaire Watergate pour casser Nixon avant qu’il ne force Israël à faire les retraits nécessaires pour la paix.
Khalad Hassan a également déclaré à Hart qu’il (Hassan) avait discuté des initiatives de paix de Nixon avec le roi Feisal d’Arabie Saoudite qui avait joué un rôle dans l’effort. Evidemment, selon l’interprétation de Hart, le président Nixon lui-même a dit au roi Feisal :
"Si [Nixon] trouvait son chemin bloqué par Israël et le lobby juif, il jetterait son texte préparé quand il ferait son prochain rapport sur l’état de l’Union [en janvier 1975] et qu’il dirait au peuple américain, en direct à la télévision et à la radio, toute la vérité sur la façon dont Israël et ses amis en Amérique étaient l’obstacle à la paix. "
En d’autres termes, Nixon se préparait à exposer la manière dont le gouvernement d’Israël et ses partisans en Amérique contrôlaient la politique étrangère américaine.
Le président Nixon n’a jamais eu l’occasion de faire un geste aussi audacieux. Les médias se sont concentrés sur le scandale naissant du Watergate qui l’a chassé de ses fonctions. Grâce à une source interne aujourd’hui connue sous le nom "Deep Throat", le Washington Post a dirigé le battement de tambour pour le retrait de Nixon du bureau. Bref, "ils" recommencent ces batards, et les gogos n’y voient qu’une formidable liberté de presse.