Ce n’est pas un Melville, mais c’est net et précis, l’affrontement de 2 hommes, dont l’un est un pur sociopathe.
Chacal (The Day of the Jackal), film franco-britannique réalisé par Fred Zinnemann, sorti en 1973, basé sur le roman de Frederick Forsyth.
En 1963, après l’échec de l’attentat du Petit-Clamart, trois dirigeants de l’OAS engagent un tueur professionnel pour assassiner le président Charles de Gaulle. Sans identité, sans visage, son nom de code est Chacal et ses services valent un demi-million de dollars. Pour collecter les fonds, l’OAS commet une série de braquages qui éveille l’attention de la police française. Tandis que le Chacal organise avec méthode et dans le moindre détail son projet de meurtre, la police tente de le prendre de vitesse.
On connaît déjà la fin : on sait que de Gaulle ne mourra pas, mais peu importe, c’est un bijou d’orfèvrerie, d’une mécanique implacable, une leçon de Cinéma.
Distribution impeccable, univers masculin, la Femme réduite à ses charmes, ça commence direct par un attentat de l’OAS...
La toute fin est glaçante : ils ont réussi, mais ils ont aussi échoué.
Amen.