A défaut d’être de bons sujets du roi d’Espagne, le catalans sont devenus de mauvais sujets de conversation.. Il y a donc maintenant des "catalognologues" (pas beau comme mot). Chacun y va de son idée. Curieux. A-t-on le droit de dire qu’on s’en fout ? A peine. On vous prend par le bouton de votre veston et on vous somme de dire ce que l’on pense sur la "catalogne", de ses pompes et de ses œuvres, pays dont on ignorait tout il y a un mois, et si on répond, on ne vous écoute même pas ! Ahurissant.
La "catalogne" a remplacé le "38ème parallèle" (ou le 17ème, je ne sais plus) de la guerre froide, le pétrole de Bakou, le nickel de Calédonie, le "manganèse" d’on ne sait-où (ah, le manganèse, sans quoi, selon les experts, on ne peut pas gagner une guerre ! La preuve, l’allemagne n’en avait pas), et les femmes de Mao, thèmes maintenant un peu épuisés et qui permettaient de pérorer toute une nuit dans un salon, comme le remarque le regretté Daninos (cf : Tout Sonia)..