Réflexion sur la recherche médicale : la Section Santé d’E&R répond à ses lecteurs
27 juin 2017 16:05, par RrexXDe mon point de vue, la maladie est une rupture d’équilibre à un instant donné, quel que soit le fait générateur. Seul ou pluriel, le facteur déclenchant participe du grand ballet biologique qui fait que l’Homme cette créature de Dieu pour certains, n’est qu’un amas de cellules organisées en tissus en symbiose avec des milliards de bactéries. Le tout survit.
La mort est programmée, elle est en nous. Elle est constitutive de cet équilibre naturel. Y échapper pourquoi faire ? Consommer davantage ?
La médecine cet art de guérir doit être considéré au moins à deux niveaux :
Individuel d’abord, est c’est là que nous en attendons des miracles. Mais l’approche par syndrome, ou l’approche anatomique reste un frein. Nous devrions développer une vision plus holistique sachant que le pancréas qui fusille en quelques semaines ses victimes pourrait avoir des complices non loin de là.. La médecine interne occidentale tente de relever ce défi, mais le point de vue de départ devrait être repensé. Osons regarder ailleurs.
Au niveau collectif : le sort de l’individu importe peu en tant qu’être sensible, il s’agit d’économie de la santé. C’est le rôle des politiques que de trouver les équilibres budgétaires pour maintenir un niveau sanitaire acceptable tout en permettant aux différents acteurs d’en vivre. La recherche et ses dérives entrent dans cette catégorie.
Un chercheur biologiste marocain vient de démontrer qu’en associant des huiles essentielles dont l’usage empirique est aussi vieux que l’homme à des antibiotiques de synthèse on obtenait des résultats bien supérieurs à la norme actuelle en terme d’efficacité et d’effets secondaires. Cet homme s’est souvenu de son enfance et des usages traditionnels des plantes. Il a osé l’empirisme et bousculé les barrières que certains s’évertuent à maintenir coûte que coûte ? C’est une mini révolution qui je l’espère en appellera d’autres.