L’industrie pornographique a besoin des mineurs pour vivre
11 mai 2017 18:21, par LokAprès avoir gavé les jeunes avec du porno gratuit et détruit les "acteurs" déjà en place, ils passent à la phase 3. J’explique (en fonction de ce que j’ai compris du témoignage d’Ovidie à propos de son documentaire Pornocratie) :
Phase 1 : D’abord voler des millions de vidéos et les rendre accessibles gratuitement sur des plateformes capables de gérer le flux. Ovidie a indiqué que les propriétaires de ces plateformes ont continuellement revendu leur site, aujourd’hui les entités propriétaires sont très difficiles à identifier. Et pas de procès pour violation du droit d’auteur. Peut être que ceux qui ont fait cela ont suffisamment de données compromettantes ou sont de mèche avec les propriétaires des vidéos ?
Phase 2 : Placer tous ces sites qui cumulent (on va dire au pif, mais réaliste) 90% du flux porno mondial sous la houlette d’un monopole qui ne dit pas son nom. Puis faire baisser les prix à la production (salaire, équipes etc.). Éliminer les petits "artisans" ou rendre leur activité faible économiquement. Peut être même ont-ils fait signer des contrats d’exclusivité à certains acteurs/actrices ?
Phase 3 : Maintenant, on envoie ses stars témoigner que "snif" on n’a pas envie de montrer sa kekete aux enfants, faudrait trouver un moyen qui assure que l’internaute est +18 : "Ah bah ouais, sa carte de crédit !".
Si je ne me trompe pas, plusieurs intervenants stars du milieu porno (du moins, ceux qui font partie du monopole en place) vont régulièrement lancer des demandes sur le sujet, donner l’impression que c’est spontané. Et un jour, on aura droit à une loi qui oblige tous les sites à le faire. À ce moment, et je ne pense pas qu’on le fasse ces 2-3 prochaines années qui sait, on aura une génération 15-35 ans qui se sera tellement abreuvé de cela, qu’ils accepteront de filer leur numéro CB. Sachant qu’ils sont par nature plus enclins à le faire, car étant nés après 1990, donc très dans l’air du temps. Alors, le business va devenir très rentable. Car ce numéro servira à rendre payant toutes sortes de "services" et petit supplément. Vas savoir, on va peut être mettre créer des vidéos pour chauffer le spectateur et l’arrêter net avec le message "Si tu veux voir la suite, c’est 2 $". Ajouter à cela les techniques de profilage (on pourra demander l’accès à la webcam tant qu’on y est, beaucoup accepteront), les futurs technologies d’ici là, et redisons-le la dépendance psychologique que ces pratiques entraîne...