MMA : le poids coq français Tom Duquesnoy fait une entrée fracassante à l’UFC
23 avril 2017 09:47, par goybandLe MMA colle parfaitement à la société du spectacle appliquée aux shows télévisés de combats.
La lente érosion de l’Anglaise, malgré des affiches bidonnées du style Mayweather/Pacquiao, en est une conséquence directe, le relatif anonymat cathodique, hors JO, des autres disciplines, martiales ou pas, également.
Le MMA est une synthèse moderne et sportive de ce que fut le ju-jitsu à ses origines, (atemi waza, nage waza, kansetsu- waza et ne waza), donc très intéressant techniquement, contrairement à ce que veulent nous faire croire certaines fédérations en France ayant surtout peur de perdre le leadership d’un business juteux.
Il n’est donc pas question ici de critiquer le niveau de compétence des tous meilleurs athlètes de MMA ou de l’UFC, ce sont tous des sportifs parfaitement entrainés, mécanisée et préparés mentalement pour ce genre de confrontations codifiées, quoi qu’on puisse en penser, malgré des relents de frissons du Colisée.
Sur ce dernier point, j’ai donc du mal lorsque j’entends que le MMA serait l’Alpha et l’Omega du self défense de rue, surtout lorsque cette sentence est proférée par des prétendues spécialistes de l’autodéfense en milieu urbain.
Ou alors ils considèrent que les scènes de combats dans Jason Bourne et autres Taken, sont des applications directes du MMA, ce qui est totalement faux, surtout en terme d’approche mentale.
Je le dis sans détour, dans la rue et dans une situation critique, la règle n’existe pas, il n’y a pas de code et encore moins de déontologie.
Je vais même plus loin et en intégrant qu’un individu pratiquant régulièrement un sport, quel qu’il soit, aura de toute manière une meilleure chance de s’en sortir qu’un sédentaire sous perfusion continue de Call of Duty, à physique peu ou prou équivalent, le vice fera toujours la différence à défaut de pouvoir prendre la fuite.
A ce titre et à mes yeux, il est même dangereux pour un pratiquant d’art martial ou de sport de combat de croire qu’il possède un avantage intrinsèque dans la rue de par la technique qu’il aura apprise et quel que soit son parcours et son niveau de maitrise.
Ce surplus de confiance peut même s’avérer funeste face à une racaille de Caracas ou des favelas de Rio.
Quant à l’esprit du Budo, c’est encore autre chose, il régit les us et coutumes dans le dojo pour un vivre ensemble harmonieux, à la limite on peut se l’approprier comme philosophie de vie, mais guère plus.